Aujourd’hui, suite à vos demandes, notre Newsletter sera Zen 😉 : selon le Larousse, zen est un mot japonais, dérivé du chinois chan, du sanskrit dhyāna, évoquant la méditation. Il s’agit d’une Importante école bouddhiste introduite au Japon à partir de la Chine au XIIème siècle par Eisai (école Rinzai) et au XIIIème siècle par Shoyo Daishi (école Zazen). La lignée Zen s’est formée par transmission de maître à disciple jusqu’à nos jours.

En Occident, ce mot peut nous faire penser aux arts martiaux, au tir à l’arc, à la cérémonie du thé, à l’art de l’arrangement floral (ikebana), aux jardins japonais, à la calligraphie. En poésie ça pourrait être un poème court japonais (haïku), ou alors nous pouvons penser à la méditation, au centre de la philosophie de ce concept.

Ce mot pourrait évoquer le calme, un joli paysage de montagne avec des fleurs de toutes les couleurs, un lac à l’eau turquoise limpide où nous pouvons nous rafraichir pendant les jours d’été, avec un petit bateau qui navigue dessus tout en douceur, etc…

Ou alors ce mot pourrait nous énerver, tout dépend avec quelles 😎 lunettes nous voyons ce concept.

D’après la philosophie bouddhiste, l’être humain a du mal à se détacher de ses pensées et de ses problèmes quotidiens. C’est comme un arc et une flèche. Observez un homme qui pratique le tir à l’arc : le mental et la stabilité jouent un grand rôle dans ce sport. Le sportif synchronise sa respiration et lève son arc. Une fois qu’il est prêt, comme un homme qui a mûri, il libère l’arc et se sent libéré. Chez l’homme, cet acte peut prendre parfois des années de travail, encore faut-il vouloir le pratiquer.

Cela me rappelle un conte zen 🧘‍♂️ sur le lâcher-prise. La durée est d’une minute trente environ.

Ça vous dit de l’écouter ? 😉

Conquérir sa véritable nature est la base de la pratique zen. Pour y arriver, il s’agit de faire un travail qui nécessite une pratique régulière des respirations, méditations et une activité physique qui permet de faire le lien entre soi et l’esprit. Par exemple en pratiquant le zazen ou le kyudo, nous pouvons aller vers cette libération, corporelle et spirituelle.

Ça vous dit de faire une expérience pour vous relaxer ?

La durée de cet exercice est d’environ 10 minutes pour aller vers le havre de paix intérieure.

Pascal Senk nous rappelle l’importance des haikus qui sont également utilisés dans certaines thérapies. Il cite par exemple le psychothérapeute américain Robert Epstein qui dit qu’en écrivant un haïku sur un événement qui nous a touchés, et en réfléchissant à sa formulation, on prend une forme de recul bénéfique (inspiré du livre de Pascal Senk « effet haïku »).

Un haiku de Yosa Buson:

Faisan abattu

sur le chemin du retour

le soleil est haut

Et jusqu’à notre prochaine rencontre de la musique chinoise, j’espère que ça vous plaira

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